Aide humanitaire en faveur d'Haïti, suite au tremblement de terre et desépidémies de choléra postérieures.
Le 12 janvier 2012, un fort tremblement de terre, d'une forcé de 7,3 sur l'échelle de Richter secouait Haïti, pays le plus pauvre du continent américain, sonnant l'alarme dans les Caraïbes. La brusque secousse a provoqué des nombreuses victimes à Port au Principe la capitale, et entraîné d'immenses pertes matérielles. C'est le tremblement de terre le plus fort enregistré sur l'île depuis 1946. La majorité des survivants souffrent encore aujourd'hui des séquelles physiques et psychologiques. Les cicatrices sont encore visibles dans les rues, oú s'accumulent les débris et les bâtiments en partie détruits.

Devant la disparition de nombreuses infrastructures sanitaires dans le pays, la Fondation Probitas a approuvé un plan d'aide médicale d'urgence. Immédiatement, un premier container (d'une valeur de 94 000 euros) contenant des sérums glucosalins, des sérums physiologiques et des solutions lactées Ringer, adaptées pour prévenir la déshydratation, ont été envoyées par voie maritime. L'envoi du cargo a été géré par la Croix Rouge.
A la fin du mois d'octobre 2010, une grave épidémie de choléra s'est abattue sur le pays, durant laquelle 500 000 cas furent enregistrés. Probitas a envoyé grâce à un avion affrété par l'Agence Espagnole de Coopération Internationale au Développement (AECID) un second chargement de 1.560 kilos de de sérum qui a contribué à limiter la déshydratation et à améliorer le pronostic de nombreux patients touchés par le choléra.
Le troisième cargo a été envoyé grâce à la Croix rouge, grâce à un fret de 13.690 unités de Ringer lacté. La Fondation a également envoyé parallèlement en Haïti mais également en République Dominicaine, 6 containers (144.000 unités de sérums). Enfin, 24.000 euros pour l'achat de sacs de plasma ont été envoyés.
Actuellement, des milliers de déplacés continuent de vivre dans des camps improvisés dans des conditions plus que précaires. L'accès à l'eau potable et à l'assainissement est toujours limité dans le pays, en particulier dans les zones éloignées et rurales, ce qui augmente considérablement le risque de maladies infectieuses.